Translate

samedi 23 août 2014

Nord du MAROC-Chefchaouen

La ville de Chefchaouen


Presentation de Chefchaouen

Chefchaouen est une charmante petite ville d'environ 40.000 habitants qui se trouve à environ 100kmde Ceuta sur les pentes des monts Tisouka (2050m) et Megou (1616m) de la Cordillère du Rif, qui s'élèvent au-dessus de la ville comme deux cornes, donnant ainsi son nom à la ville (Chefchaouen en berbère signifie "regarde les cornes"). À environ 660m. d'altitude et avec très peu de trafic de voitures, on y respire un air limpide et frais qui invite à y passer quelques jours pour découvrir la beauté de ce lieu et de son envirennement.

Chefchaouen est une région qui se caractérise par paysage collinaire, des vallées encaissées et un couvert végétal typiquement méditerranéen. La construction de la ville de chefchaouen fut instiguée en 1415 JC par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid plus connu par Ibn Joumaa.. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête ibérique .
Ibn Joumaa n’avait pu mener à terme son projet puisqu’il est mort assassiné par les Portugais. C’est son cousin Abou Al-Hassan Ali Ibn Rachid qui, de retour d’un séjour guerrier à Grenade, conduisit les travaux de construction en 1480 après avoir transplanté le site à la rive droite de oued fowarat.
Construite dans un style architectural andalous-maghrébin, la ville comprenait :
Une citadelle (la kasba) rectangulaire de 72m x 52m qui occupe la partie nord-ouest, le quartier de Souiqa
-une grande mosquée
-Un puissant rempart flanqué de tours et percés par sept portes qui sont Bab Souq, Bab El Ayne, Bab El Harmoune, Bab El Himar, Bab El Mahrouq, Bab El Maqaddam et Bab El Ansar.
L’arrivée massive et successive de familles andalouses durant la période de la reconquista espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville et lui donna un cachet typiquement grenadin. Ainsi Chefchaouen connaîtra l’apparition de cinq nouveaux quartiers historiques :
- El Kharrazine,
- Rif El Andalous qui a reçu les immigrés arabes venus après la chute de Grenade(1492),
- Rif El Sabbanin célèbre par ses huileries,
- Hawmat El Ansar ;
- Hawmat El Souq.
Une esplanade de plus de 3000m2 appelée Wataa El Hamam, réhabilitée aujourd’hui en place publique, faisait office de marchée hebdomadaire de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique. C’est ce qui lui a valu le toponyme de El Madine El Saliha « la ville sainte ». Ainsi et bien que petite d’envergure, elle compte un important patrimoine matériel religieux qui se traduit par la présence de 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées. Au nombre de ces monuments nous trouvons.

Le capital culturel cherfchaouni est diversifié et se 
retrouve aussi bien dans la composante urbaine que 
dans le monde rural. Ainsi les Ghomara ont développé 
des pratiques soufies qui font de la province l’un des 
principaux berceaux spirituels du soufisme au Maroc. 
Elles s’expriment en particulier dans les techniques 
calligraphiques, assidûment transmises depuis des siècles 
par les toulabs des zaouïas, dans l’art de vivre, les 
traditions culinaires et dans le raffinement aussi bien des 
constructions urbaines que dans les pratiques culturales 
des paysans.

Quelques places celebres a Chefchaouen

visiter les jardins de la Kasbah et leur petit musée qui abrite une petite collection d'armes anciennes ainsi que des instruments, des textiles et quelques photos historiques de la ville; il y a aussi une galerie d'art à l'intérieur des murailles.

descendre à la ville moderne un lundi ou jeudi pour y connaître le marché où les habitants de la montagne en tenues traditionnelles viennent offrir leurs produits.

monter à la petite mosquée Jemaa Bouzafar depuis Ras el-Maa pour voir le coucher du soleil.

monter directement dans les montagnes - nous vous recommandons de prendre un guide - pour profiter d'une nature magnifique

vendredi 22 août 2014

Tanger

La ville de Tanger


Presentation de la ville de Tanger


Tanger est une ville du nord du Maroc. Elle est le chef-lieu de la région de Tanger-Tétouan et de la préfecture de Tanger-Asilah. Située à l'extrémité nord du pays, la ville est la principale porte du Maroc sur l'Europe, dont elle est séparée par les 14 km du détroit de Gibraltar. La population de Tanger s'élevait à 669 685 habitants au recensement de 2004[1], faisant de celle-ci la cinquième ville du Maroc. Tanger a une histoire riche et une géographie unique. La beauté de son site et de sa lumière en ont fait une source d'inspiration pour des générations d'artistes et d'intellectuels parmi les plus grands. Elle a été surnommée « la ville des étrangers » suite à ses nombreuses colonisations.

La géographie de la ville de Tanger

 Tanger est située dans la baie éponyme, ouverte sur l'extrémité occidentale du détroit de Gibraltar, à  environ 15 kilomètres des côtes espagnoles. D'abord établie sur la colline de la kasbah, la ville s'est progressivement étendue sur les massifs la bordant à  l'ouest en direction du cap Spartel (plateau du Marshan, Vieille Montagne) puis, au long de la plage, en direction du cap Malabata. En dépit de ces reliefs, son site ne présente pas de réseau hydrographique notable. Le climat de Tanger connaït un régime méditerranéen tempéré par l'influence océanique et le souffle du chergui, présentant quatre saisons bien marquées : hiver doux et humide, été tiède et sec, intersaisons modérément pluvieuses.

Histoire de Tanger

Si l'on se fie à  la mythologie berbère et grecque, la ville de Tanger aurait été fondée par le géant Antée, fils de Poséidon et de Gaia et devrait son nom à  Tingis (ou Tinga), femme du fondateur. Antée trouvait sa force au contact de la terre, Hercule l'étouffa en le maintenant en l'air. Le tombeau d'Antée serait une colline proche de Tanger, le Charf.Sa position géographique exceptionnelle, et stratégique, a fait pendant longtemps de Tanger un lieu de convoitise où se sont succédé plusieurs civilisations et cultures. Après une présence phénicienne, dont il subsiste deux petites nécropoles, la ville fut réellement fondée au IVe siècle avant J.C., par les Carthaginois qui en firent un comptoir (Tingi).
En 146 avant J.C., à  la chute de Carthage, la ville est rattachée à  la Maurétanie et devient une colonie romaine (Tingis) liée à  la province d'Espagne. Tanger prend une telle importance, qu'elle devient, vers le IIIe siècle, la capitale de la Maurétanie Tingitane. Au Ve siècle, Tanger est occupée par les Vandales. Libérée sous le règne de Justinien, au début du VIe siècle, elle est rattachée à  l'empire byzantin. Le général Omeyyade Moussa Ibn Noussaà¯r s'intéresse à  Tanger pour sa position stratégique et c'est de là  qu'en 711, commencera la conquête de l'Espagne par les troupes de Tarik Ibn Ziad, à  qui Gibraltar, entre autres, doit son nom (Djebel Tarik la montagne de Tarik). Pendant les cinq siècles qui suivent, les dynasties du Maroc, les Arabes d'Egypte, de Tunisie et d'Espagne se disputent la souveraineté de Tanger. Les Idrisides, maïtres de Volubilis, les Omeyyades d'Espagne, s'affrontent à  son sujet pendant plus d'un siècle. Au milieu du Xe siècle, les Fatimides de Tunisie y étendent leur autorité. En 1075, les Almoravides en deviennent maïtres jusqu'en 1149 date à  laquelle la ville passe aux Almohades. Elle s'inféode aux Hafsides de Tunis avant de devenir mérinide en 1274. Après trois tentatives et trois échecs, les Portugais s'en emparent en 1471 et l'occupent pendant un siècle après lequel les Espagnols s'en emparent, pour la perdre aussitôt au profit du Portugal, avant d'être cédée à  l'Angleterre en 1661 comme dot apportée par Catherine de Bragance à  son époux Charles II d'Angleterre. Dès 1679 Moulay Ismaà¯l (Empire Cherifien Alaouites) entreprend le siège de Tanger qui lui est abandonnée en 1684, sur décision de Charles II estimant son occupation par les troupes anglaises inutile et beaucoup trop coà»teuse. A la suite de l'aide apportée par le sultan Abderrahman à  l'émir algérien Abd El-Kader, les Français lancent sur Tanger un raid de représailles dirigé par le prince de Joinville qui bombarde la ville en 1844 et démantèle les fortifications. Voir l'article Expédition du Maroc (1844). Les rivalités européennes pour le contrôle de la ville, porte entrouverte sur le Maroc, démarrent en cette fin de XIXe siècle. La France, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Allemagne multiplient les missions diplomatiques et commerciales pour placer leurs pions mettant la ville au centre des rivalités internationales. En 1880, la convention de Madrid tente de définir les relations entre les grandes puissances au sujet du Maroc. Poussé par le chancelier Bulow qui entend rappeler de façon, sensationnelle, que l'Allemagne ne se laissera pas mettre à  l'écart et que la France ne peut modifier l'état politique du Maroc sans l'autorisation d'une nouvelle Conférence internationale, Guillaume Il débarque le 31 mars 1905 du Yacht impérial Hohenzollern à  Tanger pour quelques heures et dénonce, après un entretien avec l'oncle du sultan, les visées françaises et espagnoles sur le Maroc, ce qui provoque une crise diplomatique. En 1906, la conférence d'Algésiras redéfinit les positions de chacun en Afrique reconnaissant l'indépendance du sultan et affirmant l'égalité des signataires dans le domaine économique. En 1923 les négociations aboutirent à  en faire une zone internationale affranchie de droits de douanes. Le 24 juillet 1925, le statut définitif de Tanger est signé par le Royaume-Uni, l'Espagne, la Belgique, la Hollande, les Etats-Unis, le Portugal, l'Union soviétique et la France, auxquels se joindra l'Italie un peu plus tard. La ville possède désormais son autonomie financière. On la dote d'une administration internationale, en particulier d'une assemblée législative, composée de trente fonctionnaires internationaux désignés par leurs consuls respectifs et de neuf marocains. L'époque du "Statut international" est celle du plus grand rayonnement international de Tanger, tant dans le domaine culturel que dans celui des affaires, favorisé par les facilités offertes à  la contrebande, à  l'espionnage et à  la contrefaçon. En juin 1940, après la défaite française, les troupes nationalistes espagnoles occupent Tanger et permettent, en mars 1941, l'installation du consulat allemand à  la mendoubia (résidence du Mendoub) où flotte le drapeau nazi. En mars 1944, l'Espagne fait partir le consulat allemand de la mendoubia avant de retirer, le 9 octobre 1945, ses troupes de Tanger qui retrouvera son statut international. Entre 1939 et 1950, Tanger a vu sa population tripler et atteindre plus de 150 000 habitants. Le 10 avril 1947, le sultan Mohammed V, accompagné du prince héritier Moulay Hassan (futur Hassan II), prononce à  Tanger le premier discours qui fait référence à  un Maroc unifié et indépendant rattaché à  la nation arabe. En 1956, avec l'indépendance du Maroc, la conférence de Fedala (8 au 29 octobre) rend Tanger au Maroc. Une charte royale maintient la liberté de change et de commerce jusqu'en 1960, année où le gouvernement marocain abolit les avantages fiscaux et Tanger se retrouve avec un statut identique à  celui des autres villes du royaume. Afin d'éviter une fuite importante des capitaux, le port de Tanger est doté d'une zone franche. Le retour à  la souveraineté marocaine voit le déclin progressif de l'influence politique et culturelle de Tanger. Néanmoins, après plusieurs années d'abandon de la part du gouvernement central, la ville de Tanger connaït depuis une dizaine d'années un développement spectaculaire, dont il est cependant à  craindre qu'il ne dénature profondément son paysage urbain, et profite davantage aux intérêts des compagnies off-shore qu'à  ceux des misérables qui s'entassent dans des bidonvilles désormais démesurés.



Port de Tanger



Sur une surface globale d’environ 84 hectares de terre-pleins, le projet vise à reconvertir le site en un port de plaisance et de croisière tout en préservant l’activité de pêche. Le but est de renforcer le positionnement touristique et culturel de la ville de Tanger à l’échelle internationale. Pour les concepteurs du projet, il s’agit d’abord de réconcilier la ville de Tanger avec son port, de la tourner définitivement vers la mer.


mercredi 20 août 2014

Tout sur la ville de Ouezzane

La ville de Ouezzane

Une presentation de la ville de Ouezzane


Les études consacrées à l'histoire de la ville en donnent trois versions différentes. Le nom Ouazzane


Ce mot serait d'origine latine et aurait été donné à la ville par un empereur romain dont le prince héritier aurait porté ce nom.
- Le mot d'Ouazzane aurait pris son origine du mot arabe Al Ouazzane (le peseur) qui aurait été attribué à un nommé Abdeslam propriétaire de balance qu'il entreposait à l'entrée de la ville au lieu dit aujourd'hui R'mel; les commerçants étant obligés de recourir à ses balances pour peser leurs produits, on l'appelle alors Al Ouazzane.
- Le mot serait dû à la contraction de l'expression Oued Ezzine du fait de la beauté frappante des sites panoramiques de la ville. que la ville porte de nos jours demeure obscur.


Si les origines de la ville d'Ouazzane restent incertaines et confuses puisque certains font remonter son existence à l'antiquité romaine, les traces du passage de Moulay Abdallah Chérif, grand maître du soufisme et descendant d'Idriss II, et du rabbin faiseur de miracles Rabbi Amram Ben Diwane font de Ouazzane une ville doublement sainte.

Le premier y créa en 1727 une zaouïa, centre religieux et savant. Berceau de la confrérie religieuse des Taïbia, cette zaouïa devint au cours des XVIIIe et XIXe siècles un centre politique et spirituel important. De nombreux pèlerins viennent visiter son tombeau chaque année. Le second a son tombeau à Azjen, à quelques kilomètres de la ville.
 

Ouazzane
 est une des rares villes anciennes à n'être pas ceinte de remparts. Pas de murs crènelés, ni de portes fortifiées monumentales comme partout ailleurs au Maroc. Cette particularité réside vraisemblablement dans l'histoire de la ville. La puissance de la confrérie Ouazzania la mettait probablement à l'abri des menaces, de même le caractère sacré de la cité pour les croyants la rendait inviolable à leurs yeux.

Toutefois, il existe des portes associées aux murs extérieurs des demeures anciennes. Ces portes, qui permettaient de clore la Médina à la manière d'une enceinte, ne présentaient pas un système fortifié réellement définitif. La première porte, connue sous le nom de Bab Fatha, est en arc simple en plein cintre surbaissé en briques cuites et pierres sèches. Elle daterait du XVIIe siècle. La seconde porte, Bab Jmouâa, est constituée par un arc outrepassé brisé doublé par un arc à lambrequins, les écoinçons sont ornés de riches motifs géométriques sculptés et le tout est surmonté d'une console pilastre supportant un auvent de tuiles vertes vernissées.
 
             
Les passages couverts ou 'sabats' sont peu nombreux et constituent une spécificité de la cité. Certains de ces passages sont coiffés par une succession d'arcades qui forment parfois des voies étroites et basses, voûtées et coudées.

Dar-Sqaf est le quartier le plus ancien de la médina. Il est le site du village original dans lequel se serait installé le fondateur de la confrérie Ouazzanie Moulay Abdellah Cherif dont sa demeure subsiste à cet endroit. Ce quartier est associé à celui de la zaouïa car il abrite la célèbre mosquée qui porte le nom du quartier et réputée par son minaret octogonal. Ce quartier était le siège de la confrérie Ouazzanie. Le Cheikh actuel, c'est-à-dire le chef de la dite confrérie, y réside. Le bâtiment principal consiste en un vaste patio autour duquel une galerie à arcs brisés distribue quatre salles de même dimensions ornées de portes, de fenêtres et de somptueux plafonds de bois peints. La sobriété de la décoration et la majesté des proportions en font l'un des plus purs produits de l'architecture locale. Ce bâtiment ne devait servir que de résidence et de siège administratif. Il abritait également un palais réservé à l'accueil des affiliés et des pèlerins.
 

Aspect géographique de la ville de Ouazzane




La ville d'Ouazzane appartient aux marges méridionales du pays Jebala dont les grandes tribus limitrophes de la ville sont: Masmouda, Rhouna, Ghzaoua et Beni Mestara.
Ouazzane est une ville moyenne. Elle comptait 57972 habitants selon le recensement de 2004. Elle est bâtie en amphithéâtre sur le flanc nord de la célèbre montagne djebel Bouhlal et le flanc de sud-est de la montagne djebel Bouakika. Le site de la ville est très accidenté. Elle est traversée par un seul axe routier d'est en ouest qui se divise en deux branches à chaque extrémité.

La région de la ville d' 
Ouazzane a une altitude de 614 mètres et est protégée des influences atlantiques par les montagnes environnantes de moyenne altitude et bénéficie d'un climat méditerranéen subhumide avec une saison d'été sec dont les températures varient entre 19 °C et 32 °C, et avec un hiver froid a doux dont les températures varient entre 6 °C et 14 °C.
La moyenne annuelle des précipitations est de 800 mm. La répartition de ces précipitations est irrégulière.

Aspect économique de la ville de Ouazzane


La ville de Ouazzane est connue pour ses oliveraies et la production d'huiles d'olive de qualité. On trouve deux types de structures de production : avec des équipements modernes pour les produits destinés à l'exportation et traditionnels pour les produits de consommation locale.
Ville d'artisanat depuis près de 4 siècles, Ouazzane abrite plusieurs corporations de métiers animés par plus de 5000 artisans et 3 coopératives artisanales.

Parmi les activités qui ont pu subsister, on trouve
La filière lainière
 
Le tissage de la laine est l'activité la plus ancienne et la principale. La Jellaba Ouazzania (vêtement porté aussi bien en hiver qu'en été) assure la renommée de la ville.
Les métiers du bois
La ville d' 
Ouazzane se distingue par l'exercice du métier de tourneur de bois qui s'est développé grâce à l'abondance de la matière première offerte par l'arboriculture. Les tourneurs de bois produisent des éléments et des articles au profit d'autres métiers artisanaux à savoir: des rouets pour les fileuses et les tisserands (Naoura), des planches à laver (Ferraka), des piques à brochette... La réputation des tourneurs de bois Ouazzanis est due à trois types de produits très particulier


Plus d'informations sur la ville de Ouezzane

Les souk

Les souks débutent avant la place Bir Inzarane. Les souks abritent des menuisiers, des tailleurs, vendeurs de tissus et des forgerons
La Mosquée S'ma des Zouia
La mosquée S’ma des Zaouïa a été construite au XVIIIème siècle. Elle arbore un minaret octogonal fait de mosaïques de la couleur de l’islam.
Jbel Bou-Hellal
Le mont Jbel Bou-Hellal domine la ville avec ses 609 mètres de hauteur. Il offre des superbes vues surOuazzane, les collines des Ghezaoua et les montagnes du Rif.

lundi 18 août 2014

Savoir le nord du Maroc

Le nord du Maroc


on oublie Marrakech, Agadir ou encore Essaouira et découvrez un autre Maroc, plus authentique et traditionnel mais aussi étonnant. Fès la spirituelle, Tanger l'insoumise ou encore Tétouan la discrète, voici autant de villes à visiter en flânant dans les ruelles de la Médina, en parcourant les différents quartiers des souks. Mais le nord du Maroc ravira aussi tous les adeptes de farniente. Les plages de la côte Méditerranéenne permettent de profiter pleinement de la mer avec une température de l'eau très agréable. Le Nord du royaume se révèle être une destination idéale pour découvrir le Maroc autrement, loin des spots touristiques et des hôtels club.
                      Le nord du  Maroc est une région encore peu visitée des touristes et c'est tant mieux. Vous y croiserez très peu de bus de tour-opérateurs. Idéal pour visiter les villes et les sites. Bien entendu, Fès attire des touristes mais prenez le temps de vous attarder dans la médina de Tétouan, très peu connue et visitée et pourtant, elle vaut le détour. Autre région encore peu envahie de touristes, la région de l'Orientale, située près de la frontière algérienne. Vers Saïdia, nouvelle station balnéaire, la plage est longue et la mer agréable. L'endroit est idéal pour le repos sans trop de monde sur la plage.

CUISINE

La cuisine marocaine est raffinée et savoureuse. Les épices occupent une place importante. Pour commencer, on pourra goûter la Harira, soupe de pois chiche ou de lentille assez consistante. Viennent ensuite les incontournables tajines (mouton, poulet, agneau et même poisson). Autre option, le couscous au poulet, au mouton, servi avec légumes et semoule. Poisson, brochettes ou encore méchoui voilà de quoi se régaler tout au long d'un séjour au Maroc. Autre met incontournable d'une table marocaine, la Pastilla. Sa préparation est très longue mais cela en vaut la peine. Ce feuilleté farci sucré ou salé est une petite merveille. Enfin pour terminer le repas, dégustation de pâtisseries marocaines (cornes de gazelle, chebakia, etc.). Pour accompagner le tout, thé à la menthe ou jus de fruit frais. Le Maroc compte aussi quelques vins de qualité.

ARTISANAT MAROCAINE

L'artisanat marocain est varié et riche. Tapis, lampes et meubles en fer forgé, bijoux, poterie, vannerie sont autant de souvenirs que vous pourrez rapporter pour décorer votre intérieur. Le travail du cuir mais aussi du bois et des métaux offrent de très belles pièces. Les amateurs de cuisine pourront emmener dans leurs valises une multitude d'épices et surtout l'huile d'argan (excellent avec les salades mais aussi idéal pour la peau). Mesdames, pour vos moments beauté, n'hésitez pas à acheter du savon noir et du ghazoul. Si vous achetez dans les souks, surtout n'hésitez pas à marchander.

dimanche 17 août 2014

La ville de Marrakech

Pour connaitre bien Marrakech

                                                 

PALAIS DAR M'NEBHI

   
Œuvre de Mehdi M'nebhi, ministre de la guerre, à l'époque du Sultan Moulay Abdelazize, le palais Dar M'nebhi a été construit entre 1894 et 1908. 
Ce palais transcrit élégamment le mélange des cultures orientales et occidentales, grâce aux multiplesvoyages en Europe et aux nombreuses influences artistiques de son créateur. Aujourd'hui, il abrite le musée d'art contemporain et du patrimoine traditionnel de Marrakech.


MEDERSA BEN YOUSSEF


La Medersa Ben Youssef est une ancienne école coranique où des centaines d'étudiants, venus de tout le Maroc, apprenaient les sciences, et particulièrement la théologie. Longtemps considérée comme la plus somptueuse du monde arabe, cette medersa, construite en 1570 à l'initiative du sultan sâadien Abdellah Al Ghalib, se compose d'une cour centrale et de son bassin en marbre et de 132 chambres, le tout agrémenté de bois de cèdre, stucs et mosaïques. Après sa rénovation en 1982, le bâtiment a retrouvé toute sa splendeur d'antan.

PALAIS EL BADII


Le palais El Badii a été édifié entre 1578 et 1603 par le sultan saadien Ahmed Al mansour Dhahbi. A l'époque, il était considéré comme l'un des plus majestueux palais de tout le Maroc, avec de nombreuses richesses dans chacune des 300 pièces. Son nom, qui signifie le palais de l'incomparable, lui allait parfaitement. Aujourd'hui, il ne reste qu'une grande cour plantée d'oliviers et d'orangers, au milieu de jardins. C'est en 1696, que le sultan de l'époque déroba toutes ses richesses pour fonder la ville de Meknès.


PALAIS BAHIA


Le Palais Bahia est l'oeuvre du grand vizir Si Moussa, qui fit construire cette immense bâtisse, il y a près de deux siècles. Cette demeure est magnifiquement décorée avec tout le savoir-faire et la dextérité des meilleurs artisans de l'époque. On y visite l'ancien harem, le patio et ses fontaines, ainsi que les jardins andalous, arborés de nombreux arbres fruitiers.


LA KOUTOUBIA

                                                                            



La mosquée Koutoubia, dont la construction a démarré en 1120 sous la dynastie berbère des Almoravides, a été rénovée entre 1995 et 1998. Elle tient son nom du souk des livres, présent à l’époque sur le site. Elle est considérée comme l’un des plus beaux monuments de la ville.
Comme toutes les mosquées, elle est réservée aux musulmans.

Son minaret, haut de 77 mètres, a été achevé en 1196. Des décors riches en ornements, entrelacs etcéramique verte et blanche, diffèrent sur ses quatre faces. Il est rehaussé d’un lanternon et des trois boules en cuivre, dont la première, la plus grosse, fait 6 mètres de diamètre. Un point de repère infaillible dans Marrakech.

LA MENARA

     
                                                                       La ménara est un monument du patrimoine de la ville, mais avant tout un symbole représentant la grandeur qu'a connu Marrakech. Edifié suite à l'ordre du calife des Almohades en 1147, ce n'était à la base qu'un bassin de 200 mètres sur 150, servant à stocker l'eau durant les sécheresses. En 1869, le pavillon fût construit et les jardins plantés d'oliviers. Aujourd'hui, ce monument est source de nombreuses rumeurs et légendes.

TOMBEAUX SAADIENS


Les Tombeaux Saâdiens du quartier de la Kasbah datent du XVIè siècle. Au XVIIIè siècle, afin d’effacer les dernières traces de cette dynastie qui a régné entre 1524 et 1659, ce tombeau a été entièrement muré et oublié jusqu’en 1917. Cette nécropole royale est la dernière demeure du prince Mohamed Cheikh, de sa femme Lalla Messaouda, de son fils le sultan Ahmed El Masour et de ses trois successeurs.

ALMORAVIDE KOUBBA


Almoravide Koubba est un monument historique, à proximité du grand musée de Marrakech, en face de la medersa Ben Youssef. Ce bâtiment d’architecture surprenante a été construit au XIIème siècle.
Récemment restauré, Almoravide Koubba est une tour renforcée dans le sol, dont la décorationtémoigne de la beauté de l’art islamique.

LES REMPARTS DE MARRAKECH


La vieille ville de Marrakech est ceinturée par 19 kilomètres de remparts, percés de 22 portes, défensives ou décoratives, dont les noms racontent un peu l’histoire du quartier. Leur construction, un mélange de terre, de chaux et de pierres, a démarré au début du XIIè siècle, à l’époque des Almoravides.

Le Maroc et ses Monuments historiques

quelques monuments historiques du Maroc ==)) les plus connus


Le mausolée de Mohammed V


La Kasbah des Oudaïa


La tour Hassan


Le centre-ville de Casablanca


Les tours Twin Center à Casablanca


La mosquée Hassan II


Bab Bou Jeloud à Fès


Palais royal à Tétouan



Bab Mansour el Aleuj


Jamaa El Fna


Bab Agnou à Marrakech


La Ménara



La mosquée Koutoubia


Vallée de l’Imlil


Rues d’Asilah


Rues de Chefchaouen



samedi 16 août 2014

Info pour La mosquée Hassan ll




La mosquée Hassan II, construite de 1988 à 1993, est l'édifice religieux le plus haut du monde… et aussi le plus moderne. Il est indispensable de s'y rendre pour admirer l'imposante façade extérieure. A cheval entre terre et mer, la mosquée est située sur un site exceptionnel. Les amoureux d'art apprécieront de visiter l'intérieur du monument, magnifique, immense…
La mosquée Hassan II (arabe : مسجد الحسن الثاني) est située à Casablanca (Maroc). Érigée en partie sur la mer, elle est un complexe religieux et culturel, aménagé sur neuf hectares et comporte une salle de prières, une salle d'ablutions, des bains, une école coranique (madrasa), une bibliothèque et un musée. La mosquée peut accueillir 105 000 fidèles et la salle de prières 25 000 fidèles.
La mosquée Hassan II est la troisième plus grande du monde, la plus grande du Maghreb, et possède un minaret d'une hauteur de 201 m, le plus haut du monde. Des artisans recrutés dans toutes les villes du royaume avaient sculpté 53 000 m2 de bois et assemblé plus de 10 000 m2 de zellige (céramiques) pour le lieu de culte.
Un toit ouvrant de grande dimension, permet selon le vœu du roi Hassan II de relier cet édifice à l'air, considéré comme l'un des trois éléments bénéfiques à la vie, avec la terre et l'eau.
Conçue par l'architecte Michel Pinseau, elle a été édifiée par le groupe français Bouygues, la maîtrise d'ouvrage étant assurée par le Ministère de l'intérieur; à l'époque dirigé par Driss Basri.

Elle est construite sous le règne et les directives du roi Hassan II. Planifiée sur le site de l'ancienne piscine municipale, sa construction a débuté le 12 juillet 1986 et son inauguration a eu lieu le 30 août 1993, après sept ans de travaux.
Étant donné que la mosquée se trouve au bord de la mer, les fondations ont nécessité 26 000 m3 de béton et 59 000 m3d'enrochement afin de lutter contre les effets de la houle. Cependant, la stabilité des ouvrages de protection à la mer s'est avérée insuffisante et d'importants travaux de renforcement de l'endiguement sont en cours depuis octobre 2006. Soumise à de très fortes contraintes climatiques (houle, humidité, embruns), la mosquée Hassan II a, en dépit d'un entretien constant, accusé des signes de vieillissement précoce dès 1998 (fissures, chute de panneaux de coffrage), a constaté l'Associated Press.
Pour l'édification du bâtiment contenant la salle de prière, le minaret et la madrasa, douze grues à tour de 220 t/m et huit grues mobiles ont été installées.
Pour la réalisation du minaret, une grue d'une hauteur record de 210 m a été mise en place. Les structures de l'ensemble de la mosquée sont en béton armé habillé de décors issus de l'artisanat marocain. La réalisation de l'ensemble de l'œuvre a mobilisé environ 10 000 ouvriers et artisans effectuant plus de 80 millions d'heures de travail.
Pas moins de 26 000 mètres cubes de béton haute performance et 60 000 mètres cubes de roches ont été utilisés pour lutter contre les effets de la houle, cette gigantesque mosquée surplombant l'océan Atlantique.
La salle de prières est surmontée d'une toiture mobile de 3 400 m2 et de 1 100 t qui peut se déplacer en cinq minutes grâce à un système de roulement motricés. Lorsque le toit est fermé, la salle des prières est éclairée par 50 lustres et 8 appliques vénitiens de Murano. Les plus imposants mesurent six mètres de diamètre, dix mètres de hauteur et pèsent 1 200 kg.
La couverture de la toiture a nécessité la pose de 300 000 tuiles spécialement réalisées en fonte d'aluminium par les équipes du groupe Bouygues dirigés par Aldo Carbonaro ( directeur du projet ) et Abdelatif Haboubi ( directeur du chantier ), imitant la tuile en terre cuite vernissée traditionnelle de Fès mais quatre fois plus légère. Ces tuiles ont apporté un gain de poids de 65 % par rapport aux tuiles traditionnelles avec des performances de fiabilité beaucoup plus élevées.
Pour la finition et les objets religieux, des artisans de tout le royaume ont contribué à couvrir plus de 53 000 m2 de bois sculpté et assemblé plus de 10 000 m2 de zelligereprésentant 80 motifs originaux. Le plâtre sculpté et peint a été entièrement travaillé sur place par 1 500 maâlems sur plus de 67 000 m2. Les coupoles en bois de cèdre ont été fixées sur des charpentes réalisées avec 971 t d'acier inoxydable et suspendues à la structure en béton armé. Les revêtements de marbre et granit d'origine marocaine représentent 50 hectares de superficie avec une épaisseur moyenne de 14 cm.
La mosquée est ornée de 124 fontaines et vasques en marbre.
Les enceintes et les éclairages ont été conçus avec l'assistance de la société Philips.
Elle est dotée d'un rayon laser indiquant la direction de La Mecque d'une portée de 30 kilomètres.

La salle de prière


Sa superficie est de deux hectares, elle est composée de deux niveaux  : le rez-de-chaussée divisé en trois nefs symétriques pour les hommes, elle est d'une capacité de 20 000 personnes et les mezzanines pour les femmes d'une superficie de 3 500
 m2 et d'une capacité de 2 500 personnes chacune.
Cette salle est dotée d'un système électrique de chauffage au sol. (Brevet Pierre Deleage - France)
L'extérieur peut accueillir 95 000 personnes ce qui porte la capacité totale à 120 000 personnes.
Il y a 50 lustres et 8 appliques de différentes dimensions, entre 3 à 6 mètres de diamètre, 5 à 10 mètres de hauteur et pesant entre 600 et1 200 kg.
Toutes les portes extérieures sont habillées de titane et laiton, elles sont au nombre de 18.
Elle est dotée d'une toiture ouvrante de 1 100 tonnes et de 3 400 m2 de superficie, cette dernière est une structure métallique tridimensionnelle recouverte de bois de cèdre sculpté et peint, elle s'ouvre en 5 minutes grâce à un système de roulement à roues automotrices. Au milieu de la salle de prière, un cours d'eau artificiel a été réalisé grâce à un circuit d'eau fermé avec trois ouvertures dans le sol donnant sur la salle des ablutions qui se trouve au sous-sol.
De part et d'autre de la nef centrale se trouvent deux colonnes en granit sur lesquelles est incrusté en écriture dorée l'arbre généalogique du Roi Hassan II.
Dans la partie est de la salle des prières se trouve le mihrab. Réalisé en marbre blanc de Carrare, en zellige et plâtre, il est utilisé par l'Imam pour diriger les cinq prières de la journée. Dans cette partie on trouve le minbar, une haute chaire utilisée comme prêchoir tous les vendredis ; elle est en acajou incrustée d'ivoire.
La salle des ablutions
C'est la salle où se purifient les fidèles avant de faire leurs prières, le rite consiste à se laver les mains, la bouche, le nez, le visage, les avants bras, la tête, les oreilles et les pieds.
Elle est d'une superficie de 4 800 m2, elle abrite 41 fontaines dont 3 grandes et 38 petites, qui représentent des fleurs de lotus, et une centaine de robinets sur la périphérie
Les lustres qui s'y trouvent sont en cuivre, ils ont été fabriqués à Fès. C'est une salle décorée de zellige et de tadelakt.

Hammam marocain

Il est constitué de 3 salles, une salle tiède, une salle chaude et une salle très chaude, la température peut atteindre dans cette dernière salle jusqu'à 47 °C, c'est aussi la salle où se trouve l'eau utilisée pour se laver. On retrouve aussi dans ce bain des tadelakt et des zelliges. Au niveau du hammam se trouve également une piscine chauffée avec une profondeur de 1,5 mètre, sous une immense voute en tadélak avec des Kassala, disponible pour laver sous pourboire de 20 dhs ( coûts historique). Référence : Nounchka le grand Théoricien.

Parking

Le parking situé sous l'esplanade de la Mosquée a une capacité de 1 000 places. Il est accessible par deux accès indépendants depuis le rond-point en surface.

Madrasa

Du côté Est de la mosquée Hassan II se trouve l'école coranique ou médersa. Ce batiment hémisphérique à colonnades comprend les salles de classe, des salles de réunions et un appartement royal autour d'une cour intérieure.

La bibliothèque et le musée

De part et d'autre de l'esplanade se trouvent deux édifices symétriques et identiques, il s'agit de la bibliothèque et du musée. Contrairement à la mosquée, ces deux bâtiments ont été construits par l'entreprise marocaine SGTM.