La ville de Ouezzane
Une presentation de la ville de Ouezzane
Les études consacrées à l'histoire de la ville en donnent trois versions différentes. Le nom Ouazzane
Ce mot serait d'origine latine et aurait été donné à la ville par un empereur romain dont le prince héritier aurait porté ce nom.
- Le mot d'Ouazzane aurait pris son origine du mot arabe Al Ouazzane (le peseur) qui aurait été attribué à un nommé Abdeslam propriétaire de balance qu'il entreposait à l'entrée de la ville au lieu dit aujourd'hui R'mel; les commerçants étant obligés de recourir à ses balances pour peser leurs produits, on l'appelle alors Al Ouazzane.
- Le mot serait dû à la contraction de l'expression Oued Ezzine du fait de la beauté frappante des sites panoramiques de la ville. que la ville porte de nos jours demeure obscur.
- Le mot d'Ouazzane aurait pris son origine du mot arabe Al Ouazzane (le peseur) qui aurait été attribué à un nommé Abdeslam propriétaire de balance qu'il entreposait à l'entrée de la ville au lieu dit aujourd'hui R'mel; les commerçants étant obligés de recourir à ses balances pour peser leurs produits, on l'appelle alors Al Ouazzane.
- Le mot serait dû à la contraction de l'expression Oued Ezzine du fait de la beauté frappante des sites panoramiques de la ville. que la ville porte de nos jours demeure obscur.
Si les origines de la ville d'Ouazzane restent incertaines et confuses puisque certains font remonter son existence à l'antiquité romaine, les traces du passage de Moulay Abdallah Chérif, grand maître du soufisme et descendant d'Idriss II, et du rabbin faiseur de miracles Rabbi Amram Ben Diwane font de Ouazzane une ville doublement sainte.
Le premier y créa en 1727 une zaouïa, centre religieux et savant. Berceau de la confrérie religieuse des Taïbia, cette zaouïa devint au cours des XVIIIe et XIXe siècles un centre politique et spirituel important. De nombreux pèlerins viennent visiter son tombeau chaque année. Le second a son tombeau à Azjen, à quelques kilomètres de la ville.
Ouazzane est une des rares villes anciennes à n'être pas ceinte de remparts. Pas de murs crènelés, ni de portes fortifiées monumentales comme partout ailleurs au Maroc. Cette particularité réside vraisemblablement dans l'histoire de la ville. La puissance de la confrérie Ouazzania la mettait probablement à l'abri des menaces, de même le caractère sacré de la cité pour les croyants la rendait inviolable à leurs yeux.
Toutefois, il existe des portes associées aux murs extérieurs des demeures anciennes. Ces portes, qui permettaient de clore la Médina à la manière d'une enceinte, ne présentaient pas un système fortifié réellement définitif. La première porte, connue sous le nom de Bab Fatha, est en arc simple en plein cintre surbaissé en briques cuites et pierres sèches. Elle daterait du XVIIe siècle. La seconde porte, Bab Jmouâa, est constituée par un arc outrepassé brisé doublé par un arc à lambrequins, les écoinçons sont ornés de riches motifs géométriques sculptés et le tout est surmonté d'une console pilastre supportant un auvent de tuiles vertes vernissées.
Le premier y créa en 1727 une zaouïa, centre religieux et savant. Berceau de la confrérie religieuse des Taïbia, cette zaouïa devint au cours des XVIIIe et XIXe siècles un centre politique et spirituel important. De nombreux pèlerins viennent visiter son tombeau chaque année. Le second a son tombeau à Azjen, à quelques kilomètres de la ville.
Ouazzane est une des rares villes anciennes à n'être pas ceinte de remparts. Pas de murs crènelés, ni de portes fortifiées monumentales comme partout ailleurs au Maroc. Cette particularité réside vraisemblablement dans l'histoire de la ville. La puissance de la confrérie Ouazzania la mettait probablement à l'abri des menaces, de même le caractère sacré de la cité pour les croyants la rendait inviolable à leurs yeux.
Toutefois, il existe des portes associées aux murs extérieurs des demeures anciennes. Ces portes, qui permettaient de clore la Médina à la manière d'une enceinte, ne présentaient pas un système fortifié réellement définitif. La première porte, connue sous le nom de Bab Fatha, est en arc simple en plein cintre surbaissé en briques cuites et pierres sèches. Elle daterait du XVIIe siècle. La seconde porte, Bab Jmouâa, est constituée par un arc outrepassé brisé doublé par un arc à lambrequins, les écoinçons sont ornés de riches motifs géométriques sculptés et le tout est surmonté d'une console pilastre supportant un auvent de tuiles vertes vernissées.
Les passages couverts ou 'sabats' sont peu nombreux et constituent une spécificité de la cité. Certains de ces passages sont coiffés par une succession d'arcades qui forment parfois des voies étroites et basses, voûtées et coudées.
Dar-Sqaf est le quartier le plus ancien de la médina. Il est le site du village original dans lequel se serait installé le fondateur de la confrérie Ouazzanie Moulay Abdellah Cherif dont sa demeure subsiste à cet endroit. Ce quartier est associé à celui de la zaouïa car il abrite la célèbre mosquée qui porte le nom du quartier et réputée par son minaret octogonal. Ce quartier était le siège de la confrérie Ouazzanie. Le Cheikh actuel, c'est-à-dire le chef de la dite confrérie, y réside. Le bâtiment principal consiste en un vaste patio autour duquel une galerie à arcs brisés distribue quatre salles de même dimensions ornées de portes, de fenêtres et de somptueux plafonds de bois peints. La sobriété de la décoration et la majesté des proportions en font l'un des plus purs produits de l'architecture locale. Ce bâtiment ne devait servir que de résidence et de siège administratif. Il abritait également un palais réservé à l'accueil des affiliés et des pèlerins.
Dar-Sqaf est le quartier le plus ancien de la médina. Il est le site du village original dans lequel se serait installé le fondateur de la confrérie Ouazzanie Moulay Abdellah Cherif dont sa demeure subsiste à cet endroit. Ce quartier est associé à celui de la zaouïa car il abrite la célèbre mosquée qui porte le nom du quartier et réputée par son minaret octogonal. Ce quartier était le siège de la confrérie Ouazzanie. Le Cheikh actuel, c'est-à-dire le chef de la dite confrérie, y réside. Le bâtiment principal consiste en un vaste patio autour duquel une galerie à arcs brisés distribue quatre salles de même dimensions ornées de portes, de fenêtres et de somptueux plafonds de bois peints. La sobriété de la décoration et la majesté des proportions en font l'un des plus purs produits de l'architecture locale. Ce bâtiment ne devait servir que de résidence et de siège administratif. Il abritait également un palais réservé à l'accueil des affiliés et des pèlerins.
Aspect géographique de la ville de Ouazzane
La ville d'Ouazzane appartient aux marges méridionales du pays Jebala dont les grandes tribus limitrophes de la ville sont: Masmouda, Rhouna, Ghzaoua et Beni Mestara.
Ouazzane est une ville moyenne. Elle comptait 57972 habitants selon le recensement de 2004. Elle est bâtie en amphithéâtre sur le flanc nord de la célèbre montagne djebel Bouhlal et le flanc de sud-est de la montagne djebel Bouakika. Le site de la ville est très accidenté. Elle est traversée par un seul axe routier d'est en ouest qui se divise en deux branches à chaque extrémité.
La région de la ville d' Ouazzane a une altitude de 614 mètres et est protégée des influences atlantiques par les montagnes environnantes de moyenne altitude et bénéficie d'un climat méditerranéen subhumide avec une saison d'été sec dont les températures varient entre 19 °C et 32 °C, et avec un hiver froid a doux dont les températures varient entre 6 °C et 14 °C. La moyenne annuelle des précipitations est de 800 mm. La répartition de ces précipitations est irrégulière.
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